par Jacques monnier
La Gazette du Port 2
ou les délires de jack la tour... en vrac
direction....
nouvelle gazette du port
AUJOURD'HUI, 16 NOV 2013, JOUR TRES IMPORTANT : NAISSANCE DE SHADOW ET D'AUTRES PERSONNES ANONYMES.
Un peu de philosophie à 2 balles ! Entre 2 régates de première importance ou des activités professionnelles essentielles, n'oubliez pas
1° de faire des siestes
2° de rire de vous-même
3° de lire ma gazette
Que celui qui oserait encore dire que notre région n'est pas la plus belle, jette la première pierre dans le lac ...
Certains disent que plus c'est haut plus c'est beau, d'autres tirent un peu trop sur la corde et d'autres encore doutent de l'efficacité des premiers !
Comme déjà souvent cité, notre lac peut receler de cuisantes tempêtes, le bateau nommé Méduse est photographié ici devant la Pichette et en proie à la plus noire des bise. Merci à Marcel pour ce dramatique et courageux témoignage.
ATTENTION ! Une eau qui peut nuire gravement à votre santé ...
Un lof en marche arrière, on aura tout vu !
Pour ceux qui ne seraient pas convaicus que notre lac peut l'espace de quelques minutes, passer de mare aux canards à mer déchaînée, deux photos significatives.
L'homme s'épanouit dans deux positions : debout ou couché. Le bateau aussi... quoi que... il y a aussi la position intermédiaire, pas tout à fait l'un, pas tout à fait l'autre.... Les bateaux aussi !
Pour ceux qui pourraient encore se permettre d'affirmer que les vieux, ça ne grimpe plus, deux images à méditer !
Eloge de la vis
J’ai très souvent planté des clous
Sous les coups portés du marteau
J’ai collé des planches bout à bout
Rivé les bordés d’un bateau
Mais jamais aucun orifice
J’eus plus de plaisir à combler
Par ce petit cône qu’on nomme vis
Qui entre quand on le fait tourner
J’en sais que je ferai sourire
De cet amour pour un rivet
Un amour… Que dis-je ! Du délire
Symptôme d’un cerveau dérangé
« Mais ce n’est qu’un petit bout de fer »
S’écriera le clan des blasés
Rien qui justifie des prières
Ou l’occasion de s’extasier !
« Messieurs que plus rien n’émerveille
Les adeptes du tout est normal
Permettez que je vous réveille
D’un sommeil trop paradoxal
Pensez à l’esprit scientifique
Qui d’un clou imagina la vis
Ce petit accessoire magique
Qui rend de quotidiens services
Sans vis, pas de jolis bateaux
La mort des tournevis
Pas d’autos, de vélos, de métros
Je vous salue, cher Archimède
Et vous voue mon admiration
Votre vis me comble et m’obsède
Je cours lui chercher un boulon.
Comme on le dit parfois dans les moments de déprime, chacun porte sa croix. Il s'agit ici plutôt d'une sorte de procession rituelle, peut-être pour saluer l'automne ou pour célébrer un nouvel arrière de bateau.
La danse du scalp a été reportée à date ultérieure.
On connait tous les images de la parade nuptiale chez nombre d'animaux, On ignorait par contre que certains bipèdes bien de chez nous pratiquaient d'identiques manifestations conjugales. A noter l'élégance de celui représenté ici qui n'a rien à envier au paon.
Mais où donc s'arrêtera la quête de la vitesse ? Notre reporter aux affaires illicites nous a fourni les images çi-contre. Après les laser sur foils, la gonflette... Non! Mais cela suffit ! Qu'imaginer encore pour aller encore plus vite?!
Le service des photographes qui éditent plus vite que leur ombre vous propose quelques reflets des
régates d'automne 2013.
Chassez le naturel, il revient au galop ! Que ce soit un bateau ou le marin, les deux sont irrésistiblement attirés par l'élément vital. On ne résiste pas aux pulsions instinctuelles. Ci joint, la preuve de ces quelques lignes, on peut aussi en rire !
Pully, vendredi 20 septembre 2013
Deux conférenciers aux ambitions océaniques nous ont offert pour un soir, quelques bribes de leurs folies.
Un petit jeune au début d’une future grande aventure, l’autre, déjà couronné de nombreux succès.
Ces deux passionnés ont confirmé s’il en était encore besoin que comme le disait un certain : Il y a les vivants, les morts et ceux qui vont en mer !
En ouverture, Aymeric, notre moniteur, marin, ami et pratiquant du « rebirth » sur bateaux accidentés est arrivé encore tout perturbé par un bouchon sur l’autoroute.
Première causerie de sa courte existence, on aurait pu l’imaginer paniqué, bafouillant et mal à l’aise, que nenni ! Il s’est présenté T-shirt, short et pieds nus, tout ce qu’il fallait en sommes pour déjà séduire le public.
Il nous a ensuite épatés par une aisance digne d’un professionnel de la communication. Teintée d’humour et de plaisantes projections, son intervention fut parfaite. Décidemment, ce mec nous épatera toujours.
Le public (et c’est cela, l’important) a vibré, rigolé et est tombé sous le charme. J’ai pu localiser entre autres auditeurs, une maman, le visage rayonnant d’admiration, un père pas très loin de la crise extatique… J’ai aussi remarqué une jeune femme au regard pétillant d’un sentiment étrange, il se pourrait qu’elle connaisse le conférencier mieux qu’il y paraît au premier abord !
Dans l’enthousiasme de ma description, j’allais oublier le second marin, Alessandro di Benedetto, routinier, lui, des interventions oratoires et des océans rugissants, le véritable italien, généreux, séduisant, à la personnalité particulièrement attachante et aux exploits inouïs.
L’idée d’avoir pensé à organiser la rencontre de ces deux marins m’est apparue comme particulièrement réussie, leurs philosophies de la navigation étant proches.
Brillamment secondé par mon assistante photographe, Marine, je vous propose quelques photos de la soirée :
Une question brûlante restait jusqu'ici sans réponse :
Les animaux sont-ils capables de se suicider ?
La photo ci contre donne, je le pense cette solution. Saturnin et sa compagne Saturnette, selon une source au dessus de tout soupçon, ont été privés pendant 2 jours de petits gâteaux offerts habituellement par leur maman de coeur.
Je les ai surpris au faîte de leur désespoir. Oui ! Un animal torturé par trop de souffrances peut se donner la mort.
Si vous ne le saviez pas encore, l'école de voile prépare aux examens de conduite voile et moteur. Si vous ne le saviez pas plus, j'ai rencontré un expert. Moi, je ne le savais pas mais il se nomme Richard et j'ignorais qu'un expert puisse être aussi ouvert et sympathique (voir panneau) et avoir de si belles lunettes. Si vous le voyez, demandez-lui pourquoi il répond volontiers au sobriquet de ricochet et ce qu'il pense d'un marin qui serait projeté hors d'un bateau voguant à 100km/h !
Certains moniteurs de l'école de voile ont cru bon d'effrayer leurs innocents élèves en leur faisant croire à la présence dans le lac du
grand lézard vert.
Eh bien, il eussent été bien inspirés de se renseigner sur cet étrange animal. Moi, je l'ai rencontré et je vous soumet ci contre la photo de l'animal en question et même la personne qui, au péril de sa vie, l'a photographié. Cette courageuse dame est actuellement aux soins intensifs dans le zoo de Berne
Samedi 31 août et dimanche 1 sept. auront lieu :
Le challenge Pingouins et le grand prix multi-séries ACVL
Sous la direction prestigieuse de Nicoud Stéphan et le comité en plein labeur (voir photos ci-contre) se déroulera la régate ci-dessus citée.
Une question reste suspendue à nos lèvres : Pourquoi Pingouins ?
Madame Emilie Martin nous donne l'explication suivante :
C'est l'hiver 1972-73 qu'une équipe de copains ont décidé de fabriquer des optis... A l'ancien stand 10. Ils étaient quatre : Claude Stöckli, Jacques Kaesermann, Fernand Isabella, Albert Martin et André Baertchi pour servir l'apéro.
Les 28 et 29 septembre 1974, la première régate fut organisée.
Ce sont des amis du port venant de Genève, Pierre Abbé et d'autres navigateurs qui ont trouvé que des enfants en bottes jouant au bord de l'eau leur faisait penser à des pingouins.... Et c'était parti ! Emilie Martin
Il y a l'innocence de l'enfance...
et la sérénité de l'âge.
Plus rien à prouver, rien à gagner,
vivre, tout simplement
Il y a des soirs d'été où le coucher du soleil est à lui seul un événement
J'ai retrouvé deux photos sans prétention
à l'image de celui qui n'en avait guère plus...
COUP DE COEUR
Ci-à côté, le fac-similé d'une carte postale. Je n'ai pas résisté à éditer cette carte, charmante manifestation de la spontanéité enfantine.
Par respect pour l'auteur, j'ai effacé son nom, mais elle m'a tout simplement ému.
AVIS : Si un crocs gauche bleu pâle de taille incertaine est à la recherche de sa moitié droite, sachez qu'on l'a retrouvée voguant tranquillement à l'ouest de la grue du port. Une plume à ses côtés nous laisse interrogatif sur son intention de rentrer dans son carton !